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Leitura da Imagem feito por crianças

Leitura da Imagem feita por Amanda

Romilda (67 anos, bibliotecária)

1 – Progresso / economia
2 – Arte = instalação
3 – Rede = prende

 

Nivaldo (31 anos, educador)

Som de pedra?!!
As folhas das arvores
Me parecem de tela ou de Metal...e o sol,
Cujos primeiros raios
Como se me tocassem
Outrora ele poder
Erguem-se, me é
Indiferente...

 

Isabel Monteiro  (26 anos) 

A foto me transmite um aspecto de força. 

 

Colombe Dehaese (30 anos, estudante)

Avant de voir la fleur au sol, je suis attirée par les murs. Ils ressemblent aux murs de la rue de ma famille, à Carguatatuba. La maison n'est pas finie, il y a des murs peints, et des façades encore de briques. Le sol n'est pas pavé. J'arrive pas vraiment à trouver les mots, parce que ça me rappelle le premier jour où j'ai revu ma mère, j'étais au bout d'une rue exactement comme celle - ci, seule. Arrivée là pour entendre mon histoire et essayer de rassembler les fragments oubliés, et peut - être, de recoller les morceaux. J'étais venue la voir, elle et mes trois frères, et comme je ne savais pas par quoi commencer, je suis arrivée comme je fais toujours quand il se passe un événement : je suis arrivée avec un tournesol.
Alors voilà, je me projette dans cette image complètement, sauf que là les tournesols sont au sol, et qu'un bouquet de fleurs au sol, ça m'inspire toujours l'oubli sur le bord de la route, l'abandon.
L'image est construite d'une telle façon, qu'on penserait presque que les fleurs surgissent du sol, qu'elles poussent entre les dalles, comme un rayon de soleil. Mais il n'y a pas de dalle, et les tournesols ne poussent pas sur les routes.
"Arrivées sur terre par erreur".

Leitura de Imagens feita por crianças

Leitura de Imagens feita por Amanda

Romilda (67 anos, bibliotecária)

1 - Flores enfeitam a vida e a morte (ditado popular)
2 – Restos, sobras de uma vida
3 – Na morte há Beleza?

 

Nivaldo (31 anos, educador)

pictórico

 

Isabel Monteiro (26 anos) 

A foto com girassóis, ao meu ver representam que mesmo no momento de solidão, de fraqueza e desespero sempre há espaço para que nasçam frutos bons.

 

Colombe Dehaese (30 anos, estudante)

ça me fait penser à la prison, ne me demandes pas pourquoi, l'asphyxie est mon obsession.

Dès que je vois un grillage, un mur, une barrière, j'étouffe.

C'est un peu facile, un peu évident d'imaginer l'enfermement quand on regarde une photographie de grillage. Même si je n'aime pas les évidences. Un peu comme ceux qui paraissent chercher la liberté mais qui ne la trouvent pas, parce qu'au fond ils n'en veulent pas. Un peu aussi comme ceux qui ont trop de sécurité, et qui la vomissent.

J'ai du mal à voir autre chose que ce grillage. Le reste, même les autres élements de la photo, me fait penser à cette question sociale de l'enfermement.

Le seul espace de liberté que je trouve dans cette image, c'est le fait de pouvoir la regarder dans plusieurs sens, de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite : autrement dit, la marge de lecture est trop limitée.

Je ne vois qu'une prison, même si je tourne l'image dans tous les sens.

C'est difficile de se dégager d'une lecture d'image simpliste, autrement que par le regard de la répression.

Je suis aussi tentée de la lire d'un autre côté à travers un regard angélique, un désir de liberté, de reprise de pouvoir et de possibilité d'agir.

Je me demande aussi où est cette sorte de grue, de quel côté de la barrière elle est ? Je ne sais plus quel objet passe devant l'autre, quelle image en cache une autre.

Je crois qu'elle est de l'autre côté. Je crois que je suis en face d'elle, dans un espace fermé. Enfin, c'est peut être simplement une déformation de la réalité, je vois sans doute l'image comme j'aimerai qu'elle soit.

Peut - être que ce n'est pas une prison, peut - être que ce n'est pas une cour fermée. Peut - être que ce n'est qu'un grillage sur un terrain de basket, peut être que l'imaginaire de l'enfermement n'est que le produit de mon imagination, de mon histoire personnelle et des rencontres que j'ai eu en chemin.

 

 

Leitura de Imagens feita por crianças

Leitura de Imagens feita por Amanda

Romilda (67 anos, bibliotecária)

1 – Cansaço ?
2 – Uso de palhaços ?
3 – Bicolor = malandro

 

Nivaldo (31 anos, educador)

Van Gogh

 

Isabel Monteiro (26 anos)

A foto com um ar de sapatos velhos, mesmo sendo tão velhinhos, ainda podem aquecer o frio dos teus pés.

 

Colombe Dehaese (30 anos, estudante)

Là, directement, j'ai le mot customisation qui me vient : la personnalisation d'une paire de pompes vieilles comme le monde, remises au goût du jour et à la tendance mode du moment.
Un air vieillot, vintage. Des lacets colorés qui me rappellent ceux que je mettais, de couleur rose et noir, sur ma première fausse paire de Nike acheté chez Noz. Des poils, qui font plus penser à une imitation de fourure, comme l'hiver dernier en France, où les femmes sortaient habillées en poils de léopard, de zèbres, de tigres et de faux bisons.
C'est assez inhbaituel, cette représentation à la fois pleine d'artifices, et qui en même temps fait penser à cette authenticité tant revendiquée par la France profonde : on frôle l'imaginaire de chasse, pêche et tradition.
En même temps, avec ça aux pieds, le personnage s'ancre dans tout sauf une France classique. D'ailleurs, que vient faire la France là dedans ?
C'est peut être à une autre personne, autre part qu'en France, qui vit dans le Mythe du Bon Sauvage. A quelqu'un qui à travers ses pompes cherche à montrer son amour des cultures dites passées et dites traditionnelles ? C'est pas ça aujourd'hui les signes d'identités de la jeunesse? Les modifications corporelles, les accessoires d'un autre temps, les recherches de sens dan un passé idéalisé ?
D'ailleurs, c'est peut - être une paire qui n'est à personne ? Elle est peut - être là pour décorer, comme un trophée dans un salon? Peut - être qu'elles ne sont pas vieilles, mais achetées il y a trois semaines chez Zara? Récupérées à un grand père ? D'une autre génération, et retravaillées pour le style ?
J'en sais rien, tout ce que je sais, c'est que dans cette putain de vie, on me l'a toujours dit : la première chose que l'on regarde d'une personne, c'est sa paire de chaussures, et si ses ongles sont bien lavés. Quand je l'ai compris, j'ai enlevé mes baskets et pour faire chier, j'ai commencé à marcher pieds nus.

Sobre as Imagens de Objeto

“Novinho” (17 anos, estagiário em bibliotéca)

O impacto que eu tive olhando as fotos, foi de morte, porque a que mais me chamou a atenção foi a da planta morta no cemitério.

 

Paulo (46 anos, orientador de público)

Tem muito silêncio, sofrimento e um pouco de vazio...Um grito por trás da parede!

Tema: Objeto

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